LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE 03.08.2017
A l’origine, la municipalité voulait installer un « pôle de l’image » (école supérieure de l’image et cinéma le Dietrich) sur les crêtes. Et le relier par un téléphérique (ou funiculaire) avec le centre.
Le choix du mode de transport entre les Couronneries et le centre-ville sera pris par le conseil municipal après l’ais d’un panel citoyen.
La rénovation urbaine du quartier des Couronneries a été engagée avant même la signature de la convention qui liera l’agglomération urbaine et la Ville à l’État. Fin juin l’Agence nationale de rénovation urbaine a donné son aval à un programme de 18 millions d’euros, susceptible d’être porté à 20 millions d’euros. Reste à officialiser le programme à l’occasion d’une signature avec le directeur de l’Anru qui interviendrait en septembre ou octobre, a annoncé lundi le maire lors d’une visite sur le quartier des Couronneries.
Un comité de pilotage s’est réunion à huis clos en juillet. Il associe la ville et les acteurs locaux : le centre d’animation des Couronneries, le conseil citoyen et plusieurs associations du quartier (l’Éveil, associations de locataires…).
Décider avant la fin de l’année
Ce comité doit notamment faire des propositions sur le lancement et l’implantation d’une maison des projets. Deux questions doivent trouver leur réponse d’ici la fin de l’année. Un : le site d’implantation de l’école supérieure de l’image, actuellement en centre-ville et que le maire veut délocaliser dans le quartier des Couronneries. Le chemin des Crêtes qu’il avait initialement évoqué est rejeté par les habitants à proximité qui souligne que le site n’est pas constructible. « Cette implantation ne doit pas être un sujet polémique, dit Alain Claeys. Il nous faudra trouver une solution d’ici la fin de l’année ».
D’ici la fin de l’année, le maire veut également que le mode de transport entre les Couronneries et le centre-ville soit trouvé. Trois options sont sur la table : un téléphérique, un funiculaire et une liaison par bus renforcée. Avant toute décision par le conseil municipal « d’ici la fin de l’année », Alain Claeys annonce qu’avis sera pris auprès d’un panel citoyen. « Cela donnera du sens au « pouvoir d’agir » que nous voulons impulser dans les quartiers et que les Trois-Cités ont initié. Ce panel réunira entre 30 et 40 personnes. Elles recevront une formation durant un ou deux week-ends pour être familiarisées aux enjeux techniques. Une présentation majoritaire, qui sera soumis au vote du conseil municipal ».
Alain Claeys souligne qu’il ne veut pas que les élus participent à ce panel.
Jean-Jacques Boissonneau