Poitiers : un mois pour réfléchir à notre usage des écrans

12 novembre 2019

LA NOUVELLE REPUBLIQUE 09.11.2019

Et si les écrans n’empiétaient plus sur la vie de famille
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Le 5 novembre, Agnès Szabo (à droite) a animé un atelier visant à créer un objet déconnecté (en médaillon) pour déposer les téléphones portables de la famille. Et retrouver des instants partagés.
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Dans le cadre du mois de la parentalité, le centre d’animation des Couronneries cherche des solutions face à l’omniprésence des écrans dans notre quotidien.

Ils envahissent notre vie quotidienne. A table ou jusque dans le lit, les écrans sont partout. Leur utilisation se fait souvent au détriment de la vie familiale, notamment au moment des repas. Elle peut aussi perturber le sommeil à cause de l’émission de lumière bleue ou diminuer la capacité d’attention et d’imagination des plus jeunes.

Créer un objet déconnecté Pour sensibiliser les familles à cette problématique, le centre d’animation des Couronneries décline une série de rendez-vous gratuits jusqu’au 29 novembre (voir l’encadré) dans le cadre du mois de la parentalité. Les familles sont invitées à des « causeries » entre parents encadrées par des spécialistes (orthophoniste, psychologue, professionnels de l’Éducation nationale), des spectacles et des ateliers participatifs. « L’idée est de toucher le plus de personnes possibles en multipliant les formes », explique Ludivine Lavaur, référente des animations « familles » au centre d’animation.

Mardi 5 novembre au soir, Agnès Szabo a animé l’un de ces ateliers. La mère de deux adolescentes a créé E-pause, une entreprise de création d’objets déconnectés. Des objets visent à mettre de côté les téléphones portables au profit de la vie familiale durant un moment déterminé collectivement. « Avec notre usage des écrans à la maison, on vit en parallèle sans plus se rencontrer. L’objectif est de retrouver des moments de partages », ambitionne Agnès Szabo. Virginie connaît bien ce problème avec sa fille de 5 ans. « Quand elle n’a pas son téléphone portable, elle se fâche. Et quand elle l’utilise, ça l’énerve ensuite. » La mère est venue chercher des solutions pour préserver sa fille des conséquences néfastes de l’utilisation des écrans. Ensemble, elles ont bricolé une sacoche dans laquelle elles glisseront leur téléphone pour s’offrir un moment de déconnexion. « Mettre à distance physiquement les téléphones, c’est la garantie de retrouver des moments précieux avec ses enfants parce qu’ils grandissent vite », encourage Agnès Szabo.

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