LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE 26.03.2020
Les entreprises passeront une fois par semaine. © (Photo d’archives NR)
Après un moment de flottement, Ekidom a trouvé une solution pour assurer l’entretien des parties communes de son parc immobilier, dans un contexte de lutte contre la propagation du coronavirus. La semaine dernière, trois prestataires du bailleur social poitevin (dont deux issus de l’économie sociale et solidaire), sur les cinq qui effectuent en temps normal le ménage des halls et paliers, ont annoncé ne pas être en capacité d’effectuer leur service en raison de leurs difficultés à assurer les déplacements et la sécurité du personnel.
Un mode « dégradé »
« On a mis en place avec les deux entreprises restantes un mode dégradé, a expliqué par téléphone, mercredi 25 mars, Stéphanie Bonnet, directrice générale d’Ekidom. Toutes les parties communes sont nettoyées une fois par semaine au lieu de deux. Le personnel d’Ekidom effectue également deux fois par semaine des tours de secteurs pour assurer la sécurité des immeubles, s’il y avait des encombrants, et pour nettoyer des grosses salissures. »
Pendant un temps, la Ville avait envisagé la réquisition, auprès de la préfète de la Vienne, de personnel pour garantir l’entretien des immeubles. « C’est en suspens. On a convenu que si ça se maintenait comme cela, ce n’était pas la peine. On y va étape par étape », rassure Stéphanie Bonnet. Dès la semaine prochaine, Brillance Sanxeenne et Top assistance passeront dans les étages ; jusque-là, ils avaient paré au plus pressé en se limitant aux halls. Ekidom annonce se pencher sur « un plan B ». Le bailleur social cherche à se rapprocher d’entreprises non contractuelles afin de pallier de potentiels arrêts de travail. Les locataires ont pu d’ores et déjà recevoir par courriel ou SMS des consignes pour alléger le travail des agents, les encourageants à nettoyer devant leur porte.