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Le conservatoire de musique, danse et théâtre de Poitiers emménage dans un cinquième site, aux Couronneries.
Les élèves ont donné plusieurs concerts dans le nouveau site du conservatoire. Pbonnet
Ce n’était pas l’inauguration officielle, mais un prélude offert aux habitants et aux futurs usagers. Mercredi, dans le cadre des festivités du 50 anniversaire du quartier des Couronneries, élèves et enseignants du conservatoire régional de musique, danse et théâtre de Poitiers ont multiplié concerts, spectacles et répétitions publiques, place de Provence d’abord, puis dans le nouveau site du conservatoire, qui ouvrira dans le quartier à la rentrée prochaine.
Aménagé dans les anciens locaux de l’école maternelle Charles-Perrault, avec une ouverture sur le boulevard des Hauteurs, ce nouveau site de 700 m est constitué de plusieurs petites salles d’enseignement et de deux plus vastes: une salle de 100 m pour les pratiques collectives et une de 200 m pour la danse, « avec une hauteur sous plafond de trois mètres, ce qui correspond aux normes d’un studio de danse », a expliqué la directrice du conservatoire, Marie-Jean Guillemette-Lazennec, pendant la visite.
1,33 M€ de travaux
Ce cinquième site s’ajoute aux locaux de la rue Franklin (siège du conservatoire en centre-ville), des Trois-Cités, de Bellejouanne et de Migné-Auxances. Pas forcément pour accueillir plus d’élèves (1.700 actuellement), « mais pour désengorger les autres locaux et offrir de nouveaux horaires et de nouvelles possibilités », a continué la directrice. Il répond aussi à la vocation communautaire de l’établissement, « son accès sera plus simple pour les usagers qui viennent de l’extérieur ».
L’implantation du conservatoire aux Couronneries s’inscrit aussi dans un projet politique de longue date qui consiste à ne pas concentrer l’offre culturelle dans le centre-ville, « il sera évidemment en lien étroit avec les écoles du quartier, notamment Charles-Perrault, dont musidanseurs pourront profiter des locaux ». Le nouveau site a été conçu par les architectes poitevins de l’Atelier du Trait, « avec beaucoup de matériaux en réemploi ». Il a coûté 1,33 M€.
Philippe Bonnet