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Lorsqu’elle a été achevée au début des années soixante-dix, la Zup de Poitiers (Zone à urbaniser en priorité), offrait la promesse de logements modernes et confortables au regard des normes de l’époque. Cinquante ans plus tard, les Couronneries font partie des 200 quartiers à rénover en priorité (le seul en Poitou-Charentes), dans le cadre d’un programme de renouvellement urbain (NPNRU) labellisé par l’État. La convention a été signée en novembre 2017, mais les plus gros travaux d’urbanisme vont débuter cette année (1).
Une grande allée, de la place de Bretagne au lycée Aliénor
La convention passée entre l’État, les collectivités locales et les bailleurs sociaux « est très encadrée », explique Lisa Belluco, adjointe en charge de l’urbanisme. Les priorités sont gravées dans le marbre: rénovation des écoles, rénovation du parc de logement social et privé, implantation de nouveaux équipements publics et création d’axes de circulation douce pour relier les différentes parties du quartier. Et l’objectif est clair: redynamiser les Couronneries pour y attirer de nouveaux habitants et favoriser ainsi la mixité sociale. « La démarche d’urbanisme consiste notamment à adapter le quartier aux nouveaux usages, pour casser l’alignement des bâtiments, en créant une grande allée entre la place de Bretagne et le lycée Aliénor-d’Aquitaine, une autre entre la place de Provence et l’école Andersen », continue Lisa Belluco. Plus de verdure, moins de voitures. Plus d’espaces publics dehors, moins de perte énergétique dedans. Si la collectivité ne peut pas changer le programme établi depuis 2017, « sauf à la marge, sur les équipements de loisirs devant le lycée par exemple, ou le stationnement », elle promet en revanche de « favoriser la concertation avec les habitants ». Un « plan guide » du futur quartier va être édité à la rentrée « pour que les citoyens se fassent une idée précise des nouveaux aménagements et apportent leurs idées pour se les approprier ». La fin des travaux est prévue pour 2024, ça laisse un peu de marge.
(1) Depuis 2017, des écoles ont été rénovées et les bailleurs sociaux, Ékidom et Habitat de la Vienne, ont entrepris des travaux sur plusieurs immeubles.