La Nouvelle République : La tour Kennedy dans le quartier des Couronneries, à Poitiers, va être déconstruite à partir du mois de février 2025.
La ville de Poitiers va dire au revoir à l’une de ses plus grandes tours : le foyer Kennedy. Le toit des Couronneries, haut de 38 m et construit en 1969, a été vidé de ses occupants courant 2023.
Depuis, les ouvriers ont investi la résidence au printemps 2024. Une première étape de curage a eu lieu. L’objectif était de vider le bâtiment des matériaux non amiantés. Portes, menuiseries, linos et autres bacs de douche étaient concernés. Ont suivi près de huit mois de désamiantage, au fil des treize étages du foyer.
Une pelle géante va grignoter la tour
Il ne reste plus qu’à déconstruire l’ossature de la tour. Courant janvier, la façade va être démontée. La phase la plus spectaculaire arrivera à partir de février : le grignotement de la tour. Celle-ci ne sera pas dynamitée, mais bien démolie de manière mécanique. Une pelle géante va attaquer le haut de la tour. De haut en bas, cette démolition devrait durer jusqu’à mars. Pour éviter tous dégâts sur les alentours, des tapis et talus de protection vont être mis en place.
Les gravats seront évacués de manière progressive. Ils seront recyclés sur des plateformes spécialisées. Le terrain sera ensuite remis en état et restitué en mai pour accueillir à l’avenir le futur pôle d’animation culturel des Couronneries (PACC). Celui-ci hébergera le centre d’animation du quartier, l’association L’Éveil ainsi qu’une branche du conservatoire.
Le moins de nuisances possible
Ce chantier spectaculaire nécessitera la vigilance des riverains. Une signalétique spécifique sera mise en place pour limiter le danger. En parallèle, un engagement est pris pour limiter le plus possible les nuisances. Les horaires de démolition seront adaptés à la vie du quartier. Aussi, des canons brumisateurs seront potentiellement utilisés pour freiner la propagation des poussières. Pour rappel, les gravats seront concassés ex situ.
Article écrit par Bastien Blandin et publié par le journal la Nouvelle République le 8 janvier 2025.