A 50 ans, les Couronneries vont entamer leur renaissance

22 janvier 2019

CENTRE PRESSE 11.01.2019

La tour de la résidence Kennedy sera la première à être déconstruite.
eroyez

Si le programme de renouvellement urbain s’étendra sur plusieurs années, 2019 en marquera le début. C’est aussi cette année que le quartier fêtera ses cinquante ans.

Signée en novembre 2017, la convention de renouvellement urbain des Couronneries va devenir palpable en 2019. Après une réflexion bien lancée, avec le cabinet d’urbanisme Lambert-Lenack, la transformation du quartier va entrer dans des phases concrètes. D’un montant de 151 millions d’euros, le projet prévoit plusieurs axes : renforcer le lien entre les Couronneries et le centre-ville, rénover les groupes scolaires, redonner une centralité au quartier et repenser les espaces publics. Si l’Agence nationale pour la rénovation urbaine (Anru) apportera 18 M€, le plus fort investissement sera fait par les bailleurs sociaux, la Ville et Grand Poitiers. Concernant les bâtiments, 1.799 logements seront réhabilités, 1.156 résidentialisés, et 234 détruits, dont la tour Kennedy.

Premier permis de construire

Seules des écoles ont déjà bénéficié de travaux. Pour le reste, c’est la tour Kennedy qui va lancer les opérations. Il s’agit d’abord de construire un nouveau bâtiment, sur un terrain voisin : le permis de construire pourrait être déposé au printemps 2019. Dans un deuxième temps viendra la déconstruction de la tour emblématique existante, la plus haute du quartier. Sur cet espace, la résidence Kennedy sera voisine de la nouvelle maison de quartier. Ce renouvellement urbain coïncide avec l’anniversaire de la création des Couronneries, une ZUP (zone à urbaniser en priorité) conçue par les architectes parisiens Raymondet et Malizard, qui ont souhaité mettre les bâtiments les plus hauts au centre et équiper le quartier de tous les services. Le projet actuel souhaite remodeler le visage du quartier en recentrant certains lieux publics, comme le centre d’animation, ou en en créant, comme un nouveau pôle image, avec l’École européenne supérieure de l’image (qui déménagera depuis le centre-ville) et peut-être le cinéma d’art et essai Le Dietrich (qui consulte actuellement son public), ceci à l’horizon 2020.

Ce qui devrait aboutir dès 2019, c’est le résultat de la « conférence d’usage », qui regroupe depuis octobre des habitants pour plancher sur le meilleur moyen de mieux relier les Couronneries et le centre-ville : densification du réseau de bus, téléphérique, funiculaire ou ascenseur urbain? L’avis de ces citoyens sera soumis au conseil municipal, qui tranchera.

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